Dernière flânerie autour de notre hôtel, du côté de la Grande Néva
et de la place Dvortsovaïa (où se trouve l’Hermitage) d’où l’on assiste ce jour au départ du 27ème Marathon des Nuits Blanches de Saint-Pétersbourg
Petite incursion dans le métro
Retour sur la perspective Nevski
Notre chauffeur de taxi, qui n’était pas d’un naturel patient, tournait en rond dans le périmètre du marathon en se heurtant toujours à des barrières de police, avant de se résigner à entrer dans la seule file qui pouvait éventuellement permettre de sortir du piège au compte-goutte quand le policier détectait un espace suffisant entre les coureurs.
Notre chauffeur est passé avant toute autorisation officielle en faisant crisser les pneus… et « hopefully » nous sommes arrivés à temps à l’aéroport Pulkovo.
Inspection du porte-monnaie d’Antoine avant de prendre l’avion : 1 rouble…!
Par contre le solde pondéral est positif…, les Russes mangeant gras et copieux et à n’importe quel moment de la journée. « On mange quand on a faim » nous a dit Simon, mais aussi du coup même quand on n’a pas faim, par exemple à 16 h (avec entrée, soupe, plat principal et dessert avec le thé) alors qu’on a déjà mangé à midi et qu’un dîner est prévu le soir). De plus saveurs et ingrédients ne nous ont pas désorientés. Du temps de Gorbatchev et Eltsine, les anciens nous disent qu’il crevaient de faim. Actuellement même si la situation s’est un peu dégradée du fait des sanctions et de l’augmentation du coût de la vie, Poutine a nettement amélioré la vie quotidienne, ce qui tempère le fait que la liberté d’expression soit limitée (il nous était d’ailleurs difficile d’aborder certains sujets). Il leur a aussi rendu leur fierté nationale.
Les touristes, qui pouvaient à une époque être mal perçus en tant que profiteurs capitalistes, sont maintenant une petite source de revenus complémentaires (même pour des professeurs d’université retraités ou non qui nous ont souvent servis de guide) et les gens sont plutôt ouverts et prêts à rendre service, mais se pose le problème de la langue (même l’anglais est peu parlé).
Peut-être à l’avenir le Kamtchatka???
Bises et rendez-vous pour un prochain voyage